Cheikh Jamel Tahiri est une figure incontournable du paysage religieux français. Il se définit comme un « oriental d’occident et un occidental d’orient ».
Véritable précurseur, il se fait connaître dans la sphère francophone à travers ses discours du vendredi, largement diffusés sur internet.
Premier religieux français musulman d’obédience chiite, il est versé dans l’étude du Saint Coran et les enjeux contemporains de l’eschatologie dans la Révélation.
Ses prêches, axés sur une spiritualité active et la recherche coranique (“tadabour”), ont contribué par leur caractère inédit, à étancher la soif de nombreux croyants en quête de spiritualité.
L’axe central du message dont il souhaite être le témoin tourne autour de la Prophétie et de son caractère universel, mais aussi de l’unité de toutes les religions, dont l’essence est la paix et la fraternité entre tous les hommes.
Etudes
Né le 30 Septembre 1975 à Auchel dans le nord de la France, il est le fruit de l’union de Bouzekri Tahiri, d’origine marocaine et de Marie-José Couvillers.
Détenteur d’un baccalauréat scientifique, il entreprend des études de médecine. C’est à cette époque qu’il fait une rencontre déterminante avec l’éminent gnostique Seyyed Yahia Gouasmi, auprès duquel il prendra ses premiers enseignements. Il décide alors d’interrompre ses études de médecine pour se consacrer à la théologie.
En 1997, il intègre l’Institut d’études religieuses “Al Mountadhar” à Baalbeck, dans la Bekaa, au Liban.
En 2004, lors d’une cérémonie officielle, il reçoit son turban, clôturant ainsi son cycle de sept années d’études.
Engagement politique et religieux : Centre Zahra et Parti Anti Sioniste
En 2005, il participe à la création, au côté de Seyyed Yahia Gouasmi et Cheikh Abdelkrim Khalid, de l'association “Centre Zahra France”, dont l’objectif était de “témoigner de l’Islam à travers le regard du Messager de Dieu et de sa famille”.
En 2006, il participe également à la fondation de la Fédération Chiite de France, visant à regrouper toutes les associations musulmanes d'obédience chiite.
Il participera activement à la dénonciation des exactions israéliennes lors de l’agression sioniste de 2006 sur le Liban, à travers de nombreuses manifestations et prises de paroles publiques. C’est à cette époque qu’il rencontre à Bruxelles, Shmiel Mordche Borreman, un éminent religieux juif antisioniste, fondateur du Cercle d’études rabbiniques Yechouroun : Judaïsme contre sionisme » d’Anvers. (https://www.bloggen.be/yechouroun/)
C’est à ce moment là que naît l’idée d’une alliance entre l’Islam et le Judaïsme, qui prendra forme en 2008 sous l’appellation d’«Alliance Stratégique Amicale entre Judaïsme et Islam contre le sionisme”.
Lors d’une manifestation à Paris en 2006, il fait la connaissance du père Michel Lelong avec lequel il entretiendra des liens fraternels durant de nombreuses années (https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Michel_Lelong_(prêtre)).
S’ensuivront de nombreuses rencontres au cours desquelles ils s'efforceront de renforcer les liens entre l’Islam et le Christianisme.
En novembre 2006, le Centre Zahra France dépose une plainte contre Israël auprès de la Cour Pénale Internationale, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
En février 2009, il participe à la création du Parti Anti Sioniste, émanation politique du Centre Zahra France, afin de dénoncer le sionisme israélien et ses extensions en France et en Europe.